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  • Le climat dominant de « No Deal » est faussement tranquille, le groove creuse, la soul transpire par tous les pores de la galette. Mais attention, les vibrations sont bien sous contrôle, et donc plus puissantes encore, comme le résultat d’une lente maturation, couronnée par un sens de l’épure, de la note juste. L’approche minimaliste de son art du chant rappelle le travail d’une grande lady de la note bleue, Sheila Jordan, LA Jordan de Baltimore Oriole sur « Portrait Of Sheila » !
  • On avait découvert le Français Laurent Dehors lors de la création de Trio Grande, il y a 20 ans (albums "Trio Grande" chez Igloo en 1994 et "Signé Trio Grande" pour le label Werf en 2001) puis, dans la foulée, à la tête du tentet Tous Dehors, toujours en compagnie de ses deux compères belges, Michel Massot et Michel Debrulle ("Dans la rue" en 1995 puis "Dentiste" en 1998) ainsi qu'au sein du Megaoctet d'Andy Emler ("E total" en 2012, avec Laurent Blondiau). Matthew Bourne, pour sa part, avait rejoint Trio Grande en 2007 (albums "Un matin plein de promesses" puis "Hold the line" en 2011).
  • En effet, en ce temps-là, "mon bon monsieur", les musiciens ne se contentaient pas d’interpréter, mais on attendait d'eux qu'ils apportent une touche personnelle, en improvisant sur la mélodie, sur le rythme, au travers de toccata, fantasia ou prélude, pour n’évoquer que quelques codes de l’époque. Voici plusieurs siècles déjà, la musique écrite s’enrichissait d'improvisations, cette forme de composition dans l'instant, et bien au-delà de la simple ornementation, parfois même jusqu’à la dissonance, comme dans la pratique de l’appogiatura.
  • Le Brussels Jazz Orchestra fête son 20e anniversaire, non pas avec une anthologie comme pour ses 15 ans (Werf 074), mais un album live, enregistré à Flagey, qui, en huit longues plages, restitue toute la vigueur et toute la luxuriance sonore de cette formation qui compte actuellement parmi les meilleurs big bands dans le monde. Après de nombreux albums dédiés à la musique de leurs invités successifs (Kenny Werner, Dave Liebman, Bert Joris, Philip Catherine, David Linx, Richard Galliano, Michel Herr, Tutu Puoane ou le projet Porgy and Bess de David Linx et Maria Joao)
  • On avait envie qu'on nous reconnaisse en vrais "happy culteurs". Pour l'aspect visuel, il y a d'abord la pochette. Chacun peut y voir ce qu'il veut : certains verront la fleur, d'autres la trompette et, enfin, beaucoup verront la jolie "abeille" : une copine, Jen Icayangara, qui a posé pour la pochette. Ensuite, il y a des vidéos qu'on a tournées. Il faut savoir qu'on a travaillé en live, en synchronisation avec les vidéos pour donner quelques clés au public. On voulait vraiment faire un spectacle entier avec une vraie scénographie. Je ne peux concevoir qu'un concert de jazz ne soit pas en même temps un spectacle visuel.
  • L'album démarre sur les chapeaux de roue avec Crush, une composition au tempo nerveux qui se termine sur un rythme tourbillonnant et réellement envoûtant. L'album se poursuit avec Santiago, l'une des plus belles ballades, avec Interlude, O Lac et Deep Inside, la sonorité du piano a quelque chose de cristallin et Philippe Aerts prend un superbe solo mélodique.
  • Enfin, sur Mâäk 2012, après une intro de batterie, trompette, euphonium, saxophones soprano et ténor développent leur chant en parallèle. En conclusion : 59 minutes de pur bonheur, un des plus passionnants albums de ces dernières années. Un album à découvrir d'urgence et une formation à voir en concert pour l'indéniable aspect visuel du groupe.
  • Cet engagement dans une musique libertaire, Manu Hermia l'avait déjà revendiqué avec "Long Tales And Short Stories" en 2010 et, tout récemment, en trio avec les Français Valentin Ceccaldi, le violoncelliste de Tricollectif, et Sylvain Darrifourcq, le batteur du quartet d'Émile Parisien (album "God At The Casino"). Pour cet "Austerity", le saxophoniste d'origine liégeoise retrouve ses complices de Long Tales : à la contrebasse, Manolo Cabras, un musicien qui vit intensément et organiquement sa musique et, à la batterie, l'inventif Joao Lobo, toujours à la recherche de nouvelles couleurs rythmiques.
  • L'association entre guitare électrique et guitare basse acoustique à 5 cordes fait merveille, avec de beaux solos de Théo de Jong (The Piano Room, Winter Blues) et un bel éventail des possibilités de la guitare : belles moirures de la guitare électrique sur One For Richie, accents davantage rock sur Inversion (avec un beau drumming de Lionel) et Confusion dédié à Daniel, passages plus paisibles sur The Chosen One et envolées très groove sur Adinda's Garden dédié à sa fille ou Small Step. Un quartet dont le plaisir de jouer ensemble est évident ainsi que l'a prouvé un très beau concert donné au Pelzer Club de Liège.
  • Ce qui frappe d'abord, c'est la majesté des grands thèmes mélodiques, la riche palette sonore de l'orchestre, sa puissance compacte. Lorsqu'un instrumentiste se lance dans un solo, c'est toujours en dialogue avec le reste de l'orchestre : le trombone tempétueux de Fidel Fourneyron sur L'effacement des traces, l'alto volubile d'Hugues Mayot sur Réécriture, la clarinette basse rageuse de Jean Dousteyssier et le ténor rageur d'Alexandra Grimal sur Métonymie, le violon alto impérial de Théo Ceccaldi sur Révolution intro part II, la trompette survoltée de Fabrice Martinez... le piano de Sophie Agnel sur Oblitération
  • Un album concept donc, mais aussi deux changements dans le line-up du groupe : avec son jeu multifacettes le guitariste liégeois Nicolas Dechêne apporte à la fois la stridence, la vibration électrique et la finesse de son jeu acoustique, une nouvelle couleur apportée à l’orchestre. Décrocher le trompettiste Jean-Paul Estiévenart relève quasi de l’exploit : avec son trio, Collapse, le LG Jazz Collective et la dizaine d’autres formations dont il fait partie, le musicien est parmi les plus demandés de la sphère jazz et le résultat est ici encore…soufflant.
  • La deuxième plage, Karmasutra, est introduite, de manière très lyrique, à la flûte bansuri soutenue par la basse électrique, avant que n'intervienne le sitar avec des sonorités beaucoup plus mordorées comme dans la tradition, pour lancer le thème mélodique joué au soprano. C'est aussi au soprano qu'on retrouve Manu sur Oye, Pace of Mind et sur The Apu Trilogy, sur fond de guitare basse jouée à l'archet, de sitar et de l'udu de Michel Seba. Un voyage aux paysages chamarrés, entre zénitude et flamboyances électriques : sans doute le meilleur album de Slang.
  • Le procédé d'Aka Moon est semblable à l'habitude : celui de l'écoute mutuelle, sans esprit conquérant ou évangélisateur. C'est la musique traditionnelle qui est rencontré par le trio et non l'inverse. Ça change tout, et c'est ce qui fait que ça vit mieux que n'importe quel prêche "musique du monde". Ici, en prime, il visite les Balkans en amis; mieux, en connaisseurs intrinsèques. Okio, diantre, Okio...
  • Chacun est mis à contribution dans de beaux solos : Eve Beuvens tout au long de l'album et particulièrement dans ce If, Food, Love joué en solo pour clore l'album, Laurent Blondiau, notamment à la trompette bouchée sur Silly Sally, Sylvain Debaisieux au ténor (Water Games), Grégoire Tirtiaux, tantôt à l'alto (Le lettre du scribe), tantôt au baryton (Water Games) et Benjamin Sauzereau à la guitare dans de belles envolées aux sonorités irisées (Dusk, Les Roses de Saadi). Avec ce Heptatomic, après le lyrisme de "Noordzee" ou le quartet avec Michael Godée au soprano et le hard bop des Sidewinders, Eve Beuvens montre une autre facette de son talent.
  • Si l'on jette un coup d'oeil rapide sur le répertoire, on pourrait, de prime abord, avoir une impression d'éparpillement : aux côté de 5 compositions personnelles, l'une d'inspiration africaine (Goma) une autre d'inspiration arabe (ahel Al Muntanah); un Aria de Bach; Les Feuilles Mortes, le classique de Kosma; Letter From Home de Pat Metheny et un emprunt à Led Zeppelin, Bron-Yr-Aur de Jimmy Page. Ce serait oublier que, comme le proclame Frank Tortiller à propos de son projet "Janis the Pearl", le jazz est une musique d'appropriation : peu importe la matière de départ, ce qui compte c'est la manière dont on va la traiter, l'arranger et l'orchestrer.
  • La galette s’ouvre sur le bien nommé « Still » dont la mélodie vous reste directement dans l’oreille. « Bartok Violin Concerto » reprend le thème d’ouverture du premier concerto du compositeur hongrois et l’atmosphère intimiste se poursuit sur une improvisation de Brice Soniano en ouverture de « Flying Circles », alors qu’une note plus impressionniste et un touchant solo de Christian Mendoza clôture l’album avec « Cycling » et ses accents de Satie .
  • Expert dans l’art du trio, qu’il a observé et expérimenté dans toutes les directions possibles, même les plus audacieuses, le pianiste allemand Hans Lüdemann revient au solo ; c’est sa seconde obsession, tout aussi débordante. Pour lui, l’exercice solitaire lui permet de soulever de nombreuses questions à travers ses improvisations. Seul avec son piano, agrémenté de son habituel « clavier virtuel », c’est à dire des petits synthétiseurs où son piano est samplé, il sonde la microtonalité inédite de son instrument.
  • Une chose est sûre, on est toujours comblé par un album d'Henri Texier : beauté lumineuse des mélodies, châtoyance des rythmes au service d'une large palette sonore, avec des musiciens faisant preuve d'une réelle complicité empathique. Bref, voilà un des albums les plus enthousiasmants de ces derniers mois. Le lancement de l'album est fixé au 13 février, au Café de la Danse à Paris. Par ailleurs, Henri Texier fêtera les 30 ans d'existence de Label Bleu, à la Maison de la Culture d'Amiens, le 3 mars prochain, au travers d'une carte blanche qui lui permettra de retrouver tout un panel de vieux complices et, le 4 mars, avec son Sky Dancers Sextet. Le 6 mai, il se produira ensuite au festival "Sous les Pommiers" de Coutances.
  • Il poursuit aussi des stages avec l'Américain Kenny Werner, le Britannique John Taylor et l'Italien Stefano Battaglia. Il passe un an à Leipzig, sous la direction de Richie Beirach et termine ses études à Bruxelles, en 2012, en compagnie de Nathalie Loriers et, en 2013, il remportera le Toots Thielemans Award. Invité sur l'album Urbex d'Antoine Pierre (batterie), il lui arrive aussi de remplacer Bram De Looze dans cet octet et il fait aussi partie du quintet de Lorenzo di Maio (guitare), avec Jean-Paul Estiévenart (trompette) et Teun Verbruggen (batterie).
  • Le voici de retour chez Igloo pour ce trio "Free Three". A la basse Nicolas Thys, le bassiste de Taxi Wars, de la chanteuse Tutu Puoane, du trio de Kris Defoort, du quintet d'Yves Peeters et de Nicolas Kummert, du quartet de Robin Verheyen avec Bill Carrothers. A la batterie et discrets effets électroniques, Teun Verbruggen, aussi à l'aise en piano trio avec Jef Neve ou Igor Gehenot qu' en grand orchestre avec le Flat Earth Society ou le Vansina Orchestra, ou avec GOWK et Othin Spake. Pour ce "Free Three", 17 compositions originales, de 1 minute 14 à 6 minutes 33,
  • Le répertoire original de cet album est inspiré par les récents voyages du saxophoniste flamand au Sénégal et au Cap-Vert mais aussi par la passion que celui-ci voue à l'oeuvre d'Olivier Messiaen: comme Robin le présente lui-même dans le livret, "un projet multiculturel" mêlant le langage de Messiaen, la musique traditionnelle d'Afrique de l'Ouest et la scène jazz actuelle de New-York, une musique dans laquelle "l'harmonie devient aussi importante que le rythme".
  • L’intérêt du présent album dépasse largement le côté « archive » dont on pourrait l’affubler, mais permet de pénétrer dans le ventre d’une musique en gestation qui allait donner naissance au plus beau bébé du jazz belge du dernier quart de siècle. Et pour cela, on ne peut que remercier le travail de ceux qui ont permis la sortie de « NASA NA Live 91 ».
  • Dans le dossier de presse de l'album, Lorenzo Di Maio se dit inspiré par des musiciens américains comme Brian Blade et son groupe The Fellowship ou Aaron Parks. Un point commun entre le batteur louisianais et le pianiste de Seattle : ils ont joué avec Kurt Rosenwinkel, l'un des guitaristes phares actuels, connu par son jeu qui met en évidence ses lignes mélodiques, au travers de phrases simples et lyriques. Une caractéristique que l'on retrouve dans les neuf compositions écrites par Lorenzo Di Maio : écoutez ses envolées dans les solos (No Other Way, Lomesome Traveler), ses intros lyriques (Black Rainbow, Inner Peace), avec parfois une sonorité plus rock (Open D).
  • Après deux albums enregistrés avec le pianiste britannique Matthew Bourne en invité (Un matin plein de promesse, Hold the Line), Trio Grande revient à son format de base, une manière de resserrer le propos, ou comment se renouveler sans rien perdre de son authentique originalité. C'est-à-dire? Un polyinstrumentisme débridé et festif: trombone, euphonium et sousaphone pour Michel Massot; clarinettes (notamment basse et contrebasse), saxophones soprano et ténor, guimbarde, harmonica et glockenspiel pour Laurent Dehors; batterie, grosse caisse de Binche et percussion pour Michel Debrulle.
  • Au répertoire, 11 compositions originales, dont trois courts titres improvisés (Quadruplets, Fenêtre et Café Yuka avec chant d’oiseau), une d’Antoine Pierre (Lost End) et ce Miyako que Wayne Shorter a composé pour l’album Schizophrenia. Une belle alternance entre lyrisme mélodique gorgé d’émotion (Simple Mind, MOA, Miyako, Deep Heart avec trompette bouchée) et tempo enlevé, volontiers avec motifs obsessionnels (Blade Runner, Behind In The Darkness avec sonorité de trompette dédoublée), ou encore une référence davantage bop : Asphalt, avec, au ténor, Steven Delannoye que Jean-Paul a croisé au sein de LG Jazz Collective, Urbex ou dans un récent quartet avec Bert Cools.
  • Par rapport aux précédents albums, un changement:pour apporter de nouvelles couleurs à l'orchestre, la présence du guitariste Hendrik Braekman, un fidèle du BJO (Guided Dream avec Dave Liebman, A different Porgy and another Bess avec David Linx et Maria Joao). Ecoutez notamment ses solos sur Brussel-Parijs et Mr Dado.
  • Le pianiste du Lab Trio et d’Urbex, l’octet d’Antoine Pierre, se lance ici dans l’exercice sans filet du solo, mais pas sur n’importe quel instrument, sur de véritables pièces de collection réunies par Chris Maene : un pianoforte de 1795 signé Anton Walter, un Erard de 1836 (Sébastien Erard, auquel a succédé son neveu Pierre, est présenté comme le facteur d’instruments qui a permis le passage du forte au piano) et un Pleyel Concert Grand Replica de 1843.
  • Pour fêter ses 35 ans, quoi de mieux, pour Michel Debrulle et ses multiples complices, que de sortir un album anthologie : non pas un « best of » reprenant une série de titres déjà enregistrés, mais une nouvelle création, avec un orchestre de 12 musiciens issus notamment de Trio Grande, Rêve d’Eléphant Orchestra ou Silver Rat Band et 4 vocalistes : Thierry Devillers de Tout est joli, David Hernandez présent, avec Devillers, sur le projet Odyssée 14 de Rêve d’Eléphant, Adrien Sezuba du Silver Rat Band et François Laurent, l’Ami Terrien.
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Jazz Au Fil de l’Eau, succès au rendez-vous !
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août29

Jazz Au Fil de lR...

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Jazz04 Jazz04 est le nom fédérateur des opérateurs, acteurs et animateurs sur le terrain de la note bleue, au Pays de Liège. Pour la deuxième année consécutive, les énergies ont été rassemblées pour offrir un programme avec une offre très vaste, de l’apprentissage du...

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